L’oeuvre de Marx Stirner : L’unique et sa propriété – John-Henry Makay

En guise d’introduction

L’Unique et sa propriété (1844) est un livre qui se fait rare, en réimpression, selon la formule et bien ‘il figure encore sur le catalogue de sa maison d’éditions Stock, c’est la réponse qui est invariablement faite aux acheteurs. En attendant que l’œuvre de Stirner réapparaisse ou soit réédité, nous avons cru bon de traduire les pages que le regretté John Henry Mackay a consacrées a l’Unique dans son livre MAX STIRNER, SEIN LEBEN UND SEIN WERK (Max Stirner, sa vie et son œuvre, originalement écrit en 1898). Nul n’était plus qualifié, selon nous, pour résumer L’unique. Mackay a, pour ainsi dire, ressuscité Stirner, il l’a suivi pas à pas dans son existence tourmentée, il a recherché toutes les traces qu’il avait laissées, il est entré en relation avec ceux qui l’avaient connu et qui vivaient encore, il a retrouvé la maison où il est né a Bayrouth, le 25 octobre 1806 et la tombe où il a été ensevelit à Berlin, le 28 juin 1856.

Cependant, il s’agit ici beaucoup plus d’un adaptation que d’une traduction servile. Ignorant, en effet, quand l’ouvrage de Stirner sera réédité, nous avons compété le travail de Mackay en y intercalant de nombreuse citation destiné à fournir au lecteur une idée exacte de la pensée de l’auteur de L’Unique. Nous avons voulu, pour ainsi dire, donner en cette plaquette l’essence de l’Unique. Toutes les citations ont été tirées de la traduction de Robert L. Reclaire.

E. Armand

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