La maladie et le handicap sont aujourd’hui vu comme des réalités objectives. Malades et handicapé.e.s comme ceux et celles qui n’ont pas les capacités adéquat à la vie, sans que la norme sociale réglementant la vie ne soit remise en question. Il est toutefois assez simple de critiquer ce point de vue et prendre les réalités des dits malades et handicapés comme un fait sans essence pur, mais comme subjectivité de nos capacité intérieur vis à vis de nos conditions de vie au sein d’une société donnée. Les « maladies » ne sont donc pas des vérités immuables et clivées mais des réalités propre à chaque individus par rapport à leurs situations. Chez l’être humain, peut-être même chez tous les animaux, personne n’est apte à vivre seul tout au long de sa vie, même un quelconque ermite utilise un savoir collectif appris précédemment, ou un animal solitaire ne sera pas abandonné à la naissance. Et personne ne dira d’un bébé animal qu’il est malade ou handicapé car inapte à survivre seul. C’est donc l’organisation sociale qui permet la survie de tous. Les maladies et handicaps n’ont aucun sens à être analysés comme une catégorisation de réalité objectives, mais doivent être prise comme des caractéristiques continues et relatives. Une personne ne pouvant pas parler n’est malade que dans une société de parole et handicapé que par rapport aux autres personnes auquel il a à faire dans ce système.
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